Burning G☢ld
Les Patrons
Jamshid (MP)
Miyako (MP)
Most Wanted

La Catastrophe de Naha
Bienvenue à Kansen ─ L'institut Burning Gold est le phare qui illumine l'île de par l'intérêt international qui gravite autour de cet institut. Jusqu'à aujourd'hui tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à ce qu'un essai nucléaire provenant d'un pays encore non-identifié soit tiré à quelques kilomètres des côtes japonaises. La capitale de Naha fut entièrement détruite par un immense tsunami, des suites de l'explosion de la bombe, tandis que la cité de Kansen ─ là où se situe l'internat ─ fut également touchée, mais en moins grande quantité. Dans leur cas, non seulement de nombreux bâtiments furent détruits, mais la radiation n'échappa aucunement à une partie des citoyens. Certains succombèrent à leurs blessures alors que d'autres ... (SUITE ICI)
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 STRIKE ! [w/ Bryan Matfield]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Elicia Fawkes
Elicia Fawkes
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Elicia_zps8bzcjtaz
142
24/08/2015
Deuxième année
Hétérosexuelle
Japonaise / Australienne

Personnage
N# de Chambre: A11
Disponibilités:
Relations:

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Mar 25 Aoû - 0:03

« C’est vachement grand ici… »

La demoiselle marchait sur l’herbe, toute émerveillée. Elle ne savait pas qu’une école, enfin un pensionnat, pouvait posséder autant ! C’était un énorme domaine qui s’étalait là, sous ses pieds. Énorme, immense, gigantesque… C’était un peu le paradis, non ?

Bon, Elicia n’allait pas se plaindre non plus. La maison de ses parents étaient déjà bien grande, et le jardin pouvait accueillir bon nombre de choses. Mais elle n’en revenait toujours pas. Elle était dans un pensionnat, bon sang, elle n’avait plus à changer de domicile, ni d’école, tous les six mois ! C’était vraiment une délivrance pour la jeune fille.

Elle continua de marcher tranquillement dans l’herbe qui lui frôlait les chevilles. En effet, à ses pieds étaient chaussées des ballerines rouges, alors qu’elle portait un slim qui avait été replié pour former un revers de chaque côté, et un t-shirt noir. Bon, en fait, on s’en fichait un peu de son apparence.

Alors, soudainement prise d’une folle envie, Elicia se mit à courir suivant la courbe de l’étang (qui ressemblait plus à un lac qu’à autre chose – selon la jeune femme). Elle courait sans vraiment faire attention, elle puisait dans toutes ses forces, et en même temps elle riait aux éclats. Ses cheveux flottaient dans le vent, traînés par cette course, alors qu’elle continuait de faire le tour de l’étang.

Et d’un coup, BAM, elle trébucha – on ne sait pas trop comment –, roula sur l’herbe en criant et riant, et alla se cogner à quelqu’un qui devait sûrement être assis. Ou plutôt, qui avait dû être assis, avant d’être poussé par cette folle et de finir dans la même position qu’elle : allongé. Elicia continuait de rire, les yeux fermés, puis se redressa pour pouvoir admirer son chef-d’œuvre involontaire.

La personne qu’elle avait heurté était un garçon. Un homme, plutôt. Il paraissait plus âgé qu’elle. Il avait des cheveux roux qui ne semblaient pas très doux au toucher – mais qui sait ? – et ses yeux étaient… elle ne voyait pas bien, mais ils semblaient marrons.

Elicia lui fit un grand sourire, un air désolé sur le visage, mais cette lueur amusée et excitée dans les yeux.

« Bonjour, enfin désolée, hmm, enchantée ! Je t’ai fait mal ? Moi c’est Elicia. Et toi ? »

Sans attendre sa réponse, elle tendit le bras et, attrapant la main de l’inconnu, elle le redressa – avec un peu de difficulté – pour qu’il fût lui aussi assis.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Mar 25 Aoû - 16:03


- « Fait chier… »

Murmure presque inaudible. Mine renfrognée. Corps lamentablement étalé à même le sol. Journée, qui d’un seul coup s’annonçait sombre. Après avoir été percuté par je ne sais qui, la fautive m’aida à redresser mon torse. Les yeux fermés, je passai une paluche sur ma nuque que je me mis à masser doucement. On n’l’aurait peut-être pas dit, mais la chute avait été lourde dans le genre, parce que je m’y étais pas du tout attendu. J’étais pas non plus fait en porcelaine, mais ça faisait jamais plaisir de se faire télescoper dans le genre. Chienne de vie, j’vous jure. On pouvait jamais être tranquille dans un coin. J’avais fait exprès de m’isoler là, mais il aura fallu que quelqu’un vienne me pourrir la matinée.

- « T’as l’air bien contente de toi… »

Ma voix était basse, mais ferme. Presque enrouée par une colère naissante. Contrairement à la jeune fille à mes côtés, j’avais pas une tronche radieuse. Et il y avait de quoi. A première vue, elle me faisait penser à l’une de ces nombreuses pisseuses qui prenaient ce bahut pour un gigantesque air de jeu. D’ailleurs, j’étais prêt à parier qu’elle l’avait exprès uniquement pour s’approcher de moi, parce que sérieux, l’endroit était bien trop immense pour qu’il ne s’agisse que d’une coïncidence. Une tactique d’approche tellement pourrie que j’eus un soupir. Comme je l’avais dit, on pouvait jamais être tranquille dans un coin. Manquerait plus que son groupe d’amies soit planqué dans un coin, en train de nous épier.

Je poussai un juron qui en disait long sur mes états d’âmes. J’étais pas prêt de taper la discuss’ ou lui demander les raisons de sa présence à mes côtés. Ça coulait de source. L’objectif était maintenant de me casser sans dire quoique ce soit d’autre. C’était brutal comme procédé, mais elle comprendrait sans doute que je m’intéressais pas aux gamines de son genre. Sans le savoir, je me faisais d’énormes films dans ma tête, bien que ce ne soit pas forcément de ma faute. Pas mal de gonzesses avaient tenté des approches qui s’étaient irrémédiablement soldées par des échecs, ces derniers temps. Mais alors que je me perdais dans mes pensées, je sentis quelque chose sous mes fesses. Immédiatement, je déglutis…

Je passai alors une main sous mon arrière-train pour récupérer l’objet en dessous, avant de voir qu’il s’agissait de mon smartphone. Et comme j’avais pas foutu d’antichoc au préalable, arriva ce qui devait arriver. L’écran était carrément bousillé. Ma mine s’assombrit en quelques secondes seulement. Ça devait être le karma. Non parce que c’était pas possible autrement là… « Tu dis t’appeler Elicia, c’est ça ? » Je me retournai vers la fille pour lui balancer le mobile à l’écran pété. Mon regard était froid, pénétrant. C’était pas de l’argent qui me manquait pour le changer, mais là, j’étais pas mal en colère. Mais comme je mettais un point d’honneur à ne pas taper sur les filles sauf cas extrême, bah là…

- « Perds pas ton temps à essayer de t’excuser. J'veux le même. Va le changer. »


On ne pouvait pas être on ne peut plus clair que ça.
Revenir en haut Aller en bas
Elicia Fawkes
Elicia Fawkes
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Elicia_zps8bzcjtaz
142
24/08/2015
Deuxième année
Hétérosexuelle
Japonaise / Australienne

Personnage
N# de Chambre: A11
Disponibilités:
Relations:

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Mar 25 Aoû - 17:26

… Oups ?

Elicia regardait le jeune homme avec une pointe d’inquiétude dans les yeux. Elle avait réveillé l’ours. « Fuis, fuis, fuis ! Cours, Forest, cours ! » lui hurlait la minuscule partie d’elle qui était encore saine. Mais comme celle-ci était en minorité, Elicia ne l’écouta pas et resta pour entendre ce qu’avait à dire son interlocuteur qui, ainsi, faisait assez flipper. Mais juste un peu. Pas de quoi crier d’horreur et pleurer comme une cruche.

Bon, elle devait faire quoi ? S’excuser ? Vu sa tête de râleur, il ne trouvait pas ça très drôle, le bowling humain… Elicia fit la moue, en continuant de le regarder. Soudain, le visage du jeune homme pâlit, et elle put le voir déglutir. Elle pencha la tête sur le côté, tenant sa langue. Elle se disait que si elle parlait alors qu’il faisait cette tronche-là, elle n’allait pas survivre à un ours pareil. Sérieux, on aurait dit une bête sauvage, ce mec ! Il avait une mine un peu renfrognée – ou peut-être était-ce juste parce qu’Elicia lui était rentré dedans ?

Et puis là.

Elle vit son second chef-d’œuvre involontaire (insistons sur le involontaire.).

« Oh bordel, laissa-t-elle échapper. »

Elle rattrapa ensuite le téléphone défoncé qu’il lui lançait sans trop de délicatesse – ça n’avait pas l’air d’être son truc – alors qu’elle se demandait ce qu’elle devait en faire. Le revendre ? Le jeter ? Le…

« Perds pas ton temps à essayer de t’excuser. J'veux le même. Va le changer. »

Elle ouvrit la bouche et écarquilla les yeux. QUOI ? Mais c’était quoi ce mec ? Elle n’avait même pas fait exprès ! Et elle s’était excusée !

« Eh, c’est injuste ! Je suis tombée, je n’ai pas fait exprès de tomber, non ? On contrôle pas ça, hein ! Tu crois que ça m’amuse de me prendre les pieds dans j’sais pas quoi et d’embrasser le sol ? Et puis, j’veux dire, j’ai pas à payer pour toi ! Bon, c’est vrai que si, mais… tu pourrais au moins le demander gentiment, non ? Tu te prends pour qui ? L’héritier d’une grande entreprise, qui a tout le monde à ses pieds en un claquement de doigts ? »

Elle s’indignait tout en se rétablissant sur ses deux pieds, et ne quittait pas du regard le roux. Fallait pas abuser non plus ! Elle se rendit compte, à la fin de sa tirade, qu’elle tenait toujours son téléphone pété, alors elle le lui relança.

« Oh et puis, tu crois que MOI, je suis riche ? Que j’ai l’argent nécessaire pour réparer ton smartphone ? »

Bon, en fait, elle avait quand même pas mal de sous. C’était ses parents qui lui avaient légué leur argent, et quelques trucs dont elle ne se souvenait plus trop bien. Alors, oui elle pouvait payer pour son téléphone, mais non elle ne voulait pas. A moins qu’il ne se comporte mieux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Mer 26 Aoû - 3:49


C’était prévisible. La p’tite pisseuse gamine s’indignait et racontait sa life. J’devais m’y attendre. Par contre, j’eus un sourire jaune lorsqu’elle mentionna et j’cite : « L’héritier d’une grande entreprise, qui a tout le monde à ses pieds en un claquement de doigts. » Pauvre enfant. Si seulement elle savait. Il était vrai que mon putain de père voulait me déshériter, mais tant que c’était pas fait, je restais indéniablement l’enfant du richard qu’il était. Même si en soi, son entreprise m’intéressait pas vraiment. J’étais un mec qui avait appris à se contenter de peu après tout. J’étais pas du tout avide de richesse, ni matérialiste ; même si là, je tenais beaucoup à mon portable qu’elle venait de bousiller. Indirectement.

- « T’as du cran gamine, j’te reconnais ça. »


Elle m’avait balancé mon téléphone, mais j’avais pas daigné le rattraper. Aucune raison que je le fasse. Vu qu’il était pourri maintenant, j’pouvais plus faire grand-chose avec et en l’état, il m’intéressait plus. Par contre, j’me levai tout comme elle, la dépassant de deux bonnes têtes, avant de la toiser du regard. Ce dernier n’était pas encore meurtrier, mais on y était presque. Puis, d’un seul coup, je la chopai fermement par les épaules avant de commencer à la faire reculer. Carrément. Je fis en sorte qu’on arrive près d’un arbre qui trônait dans le coin, avant de la plaquer plutôt violemment dessus. Elle devait l’avoir senti passer. Pas de quoi la blesser ceci dit. Quoiqu’elle pouvait p’être pleurer, tiens.

- « Néanmoins, c’est pas ça qui va te sortir du pétrin dans lequel tu t’es fourrée. »

Là-dessus, je renforçai ma poigne sur ses frêles épaules. La jeune fille devait avoir bien mal, mais c’était pas mes oignons. Et encore, je me retenais pour ne pas la baffer après le toupet qu’elle avait eu. Beaucoup d’autres l’auraient déjà tapé. Je la maintins contre le tronc de l’arbre pendant une bonne minute tout en la fixant d’un air plus ou moins mauvais, avant de casser le blanc qui s’installait entre nous : « D’hab, j’porte pas la main aux gamines de ton genre. D’hab seulement. » J’laissais la phrase en suspens pour qu’elle imprime ce que je venais de dire dans sa caboche. Elle était clairement jeune et un peu empotée, mais certainement pas stupide. Je pouvais le sentir. Une intuition en définitive.

- « J’pense que tu saisis où j’veux en venir, non ? »

C’était clair et net : Je venais de la menacer. La gamine pouvait aller se plaindre chez qui elle voulait, mais ça changerait pas grand-chose. J’en avais rien à foutre de ses excuses. C’était pas ce qui allait rembourser ce que je venais de perdre, pour sûr. Pis, d’un seul coup, je lâchai l’une de ses épaules pour tâter son corps sans gêne. J’finis par tomber sur l’une de ses poches duquel j’retirai et son portefeuille et son portable. « On peut voir ça comme des gages, non ? ‘Fin, t’auras quand même besoin de ton portefeuille. » J’lui balançai ce dernier, mais je confisquai son propre mobile que je fourrai dans l’une de mes poches ; avant de me retourner comme si de rien était, pour aller me rasseoir là où j’m'étais précédemment posé.

Inutile de dire que je lui dire que je l’attendais. Si elle tenait à son propre mobile, elle allait grouiller.
Revenir en haut Aller en bas
Elicia Fawkes
Elicia Fawkes
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Elicia_zps8bzcjtaz
142
24/08/2015
Deuxième année
Hétérosexuelle
Japonaise / Australienne

Personnage
N# de Chambre: A11
Disponibilités:
Relations:

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Mer 26 Aoû - 10:41

Eh ? Quoi quoi quoi attendez !

La jeune fille ne comprenait ce qui lui arrivait. Alors, avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, elle se retrouva bloquée contre un arbre. Avec la plus grande des non-délicatesses. Elle grimaça suite au choc, et fixa son regard brûlant sur le visage du roux qui, ouh là, était beaucoup plus grand qu’elle. Pas gagné pour pouvoir bien intimider – et puis, qu’avait-elle d’intimidant, elle, à part ses formes, qui ne la protégeaient pas du tout.

Et en plus, ce con ne cessait d’appuyer sur ses épaules, la faisant grimacer encore plus. Quelques larmes apparurent aux coins de ses yeux, et elle s’efforça de les faire disparaître, tout en tentant de trouver comme se tirer de là. Y’a pas vingt six mille solutions.

Son souffle se précipita lorsqu’il se mit à la menacer. Elle en frémit, appeuré, mais essaya de ne rien faire paraître sur son visage. Mais elle était du genre expressive, alors quand elle avait peur – c’était pas souvent, se plaisait-elle à dire – cela se voyait dans ses traits un peu crispés, et surtout dans ses yeux. Elicia commençait à paniquer – mais comment osait-il lui faire ça, à elle ? – et se demandait tragiquement ce qu’elle allait devenir, quand il se mit à balader ses mains sur son corps.

Elle lui lança un regard stupéfait, qui se mua en une expression de colère quand il extirpa de ses poches son portefeuille et son téléphone. Bon sang, il se gênait pas, lui ! Et elle était tellement indignée qu’elle ne prononçait pas un mot, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment. Le rouquin lui rendit son portefeuille, qui fut accueilli entre les mains de la demoiselle avec un soupir mi-soulagé, mi-inquiet. Elle sentait le mauvais coup arriver.

Et il arriva. Le mec. Venait. DE LUI VOLER SON TELEPHONE.

« Eh ! »

Elle vit rouge – bon même si elle avait les yeux violets enfin bon – et se précipita vers lui. Il s’était rassit comme si de rien n’était, ce petit connard. Comment pouvait-il agir comme ça ? Comment avait-il été élevé ? C’était peut-être un enfant des rues ! Mais ! Elicia était totalement soufflée par son comportement. Ils ne se connaissaient même pas, et il croyait qu’il avait le droit d’agir à sa guise avec elle !

De nouveau, elle tomba sur lui. Mais volontairement, cette fois. Et puis, c’était pas vraiment tomber. C’était juste une façon de le renverser – même si c’était assez compliqué à faire, vu sa stature. A présent, elle se trouvait au dessus de lui, la mine déterminée, ne prenant pas en compte l’étrangeté de la situation. Enfin, elle n’avait pas le temps d’y penser, elle devait faire ça vite.

Elicia avait vu où il avait glissé son téléphone, alors elle plongea sa main dans cette poche pour récupérer son portable, qui lui revenait de droit, non mais ! Elle se sentait gagnée par l’adrénaline, mais aussi par la peur de se faire frapper, alors elle se dépêcha de se relever et de reculer de quelques pas, prête à fuir en courant. Parce que oui, fallait pas le dénier, la fuite, c’était tout ce qu’elle avait, ici.

« On t’a jamais appris à ne pas voler ? Enfoiré ! »

Elle tenait encore à la main son téléphone, tandis qu’elle ne cessait de trembler, légèrement. Le choc contre le tronc de l’arbre avait engourdi ses épaules, et le haut de son dos, mais heureusement pas ses jambes. Elle pourrait courir. Même si elle était sûre qu’il pourrait la rattraper aussi aisément qu’il l’avait plaquée contre l’arbre.

« Maintenant, si tu veux que je t’achète un nouveau téléphone ou même faire réparer l’ancien, tu peux toujours rêver après c’que tu viens de faire, connard ! »

Elle ne pouvait s’empêcher de l’insulter, malgré le fait qu’elle sache que ça pouvait alimenter la colère du roux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Mer 26 Aoû - 23:26


Décidément, cette cruche avait la mauvaise manie de « tomber » sur les gens. Je me retrouvais une nouvelle fois au sol, comme si de rien était. J’eus alors un soupir. Elle était fatigante. Encore une pisseuse qui n’avait pas trouvé autre distraction que le fait de venir me faire chier. Et le pire, c’est que ses initiatives consolidaient mes pensées. Par contre, je sentis quelque chose d’intéressant sur mon froc. Son cul. Il avait l’air pas mal pour une gamine de son genre, si bien qu’au lieu de la baffer alors qu’elle fouillait mes poches, j’eus un petit sourire. Par contre, lorsque la fameuse Elicia se releva et prit parole, je déchantai. Vraiment stupide en fin de compte. C’est à croire que cette meuf était une gamine.

- « T’es quand même conne, petite. Confondre un gage et un vol, faut quand même l’faire… »

Sérieux, qu’est-ce qu’elle n’avait pas compris quand j’lui avais causé ? Et puis, si j’avais voulu la voler, j’aurai chopé le contenu de son portefeuille non ? ‘Tain… T’as beau être clair et direct que les gens qu’ils capteront pas grand-chose. Quedal. Zéro en QI. Situation bien chiante. Le plus accablant dans tout ça, c’est qu’elle avait eu la mauvaise idée de m’insulter. Enfoiré. Connard. Double combo -même si en fin de compte, ça ne me faisait ni chaud, ni froid. Tout ça parce que je l’avais quelque peu secoué en plus du fait d’avoir chopé son portable en garantie. Chienne de vie que j’m’étais dit intérieurement. Avant d’effectuer soudainement un relevé carpé à la Jackie Chan pour pouvoir bondir vers elle.

- « T’aurais dû fuir. »

Après deux ou trois bonds, j’avais réduit la distance en quelques secondes seulement pour de lui choper l’un de ses frêles poignets. Faut dire que j’avais misé sur la surprise avec mon saut carpé pour être sûr de l’attraper. C’était ça que d’être un sportif aguerri. J’me mis à serrer son poignet comme si je voulais le broyer avant de lui flanquer une baffe de ma main de libre. Sèche, rapide, imparable. La jeune l’avait bien senti passer, celle-là. J’eus un soupir et j’regrettai presque mon acte, mais il faut dire qu’elle l’avait bien cherché. Pis, j’avais dosé la frappe. Elle n’aurait pas d’œil rouge ou de marque sur sa joue. Une forte douleur sur le moment, qui, très vite allait disparaitre. Pas grand-chose, encore.

- « J’aime pas frapper les meufs, mais là, tu mérites une grosse punition. Ça t’apprendra à mal parler à tes ainés, tiens… »

Sans perdre une seule seconde, j’la plaquai violemment contre moi. Je passai un bras autour de sa fine taille pour la ceinturer comme il faut, avant de lever l’autre au-dessus de ma tête. L’instant d’après, j’abattis tout simplement ma paluche en l’air sur son cul, et ce avec une violence inouïe. A défaut de lui rectifier le portrait, je pouvais la fesser sans me retenir. Du coup, c’est ce que je fis. Plusieurs claques véhémentes sur son popotin bien rebondi avec un petit sourire amusé, voir même pervers. L’affaire dura même plusieurs minutes avant que j’daigne la lâcher, non sans récupérer tranquillement son téléphone une deuxième fois. La différence cette fois là était que je le tenais fermement, comme si ma vie en dépendait.

Aucune chance qu’elle le récupère easy comme elle l’avait fait.

- « J’vais pas voler ton précieux, t’inquiète. Va réparer le mien ou m’en acheter un autre et j’te le rends sans aucun problème. »

Sur cette phrase, je repartis m’asseoir une énième fois, avant de commencer à manipuler son phone comme s’il s’agissait du mien.
Revenir en haut Aller en bas
Elicia Fawkes
Elicia Fawkes
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Elicia_zps8bzcjtaz
142
24/08/2015
Deuxième année
Hétérosexuelle
Japonaise / Australienne

Personnage
N# de Chambre: A11
Disponibilités:
Relations:

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Jeu 27 Aoû - 18:36

« OH MON DIEU T’ES UN NINJA OU QUOI ? »

Elle vit la mort arriver en quelques bonds, et n’eut même pas le temps de réagir qu’elle était déjà attrapée. Et là, elle se mit à paniquer, vraiment, vu la face que tirait le roux qui n’avait pas l’air trèèès ravi. Elle essaya de se dégager de son étreinte, mais peine perdue. Et puis elle stoppa tout mouvement quand elle reçut la baffe.

Humiliation. C’était totalement ça. Il venait de la baffer. Là comme ça.

Sa lèvre inférieure se mit à trembler, pendant qu’elle ne rompait pas le contact visuel. Elle voulait rester fière, mais c’était compliqué quand sa joue brûlait. Jamais on ne l’avait claquée. Jamais. On n’avait jamais touché à son visage. Ni à aucun des membres de son corps, en vérité… Elle ne connaissait pas cette douleur physique, infligée par les coups. C’était tout nouveau pour elle.

Puis, l’homme la plaqua contre lui. Elle sentait son bras qui enserrait sa taille, et elle n’avait pas d’autre choix que de rester comme ça. Elle avait ses deux bras de libres, mais ça ne changeait rien. Elle tentait de s’échapper en mettant ses mains à plat contre son torse – elle n’allait pas nier le fait que ç’aurait été agréable si la situation n’avait pas été aussi catastrophique – mais, rien n’y faisait, elle restait collée à lui.  Mal à l’aise.

Gêne accrue lorsqu’il se mit à la fesser. Sans prévenir. Elle cria au premier coup, mais gémit seulement à ceux qui suivirent. Ce n’était pas du plaisir qu’elle éprouvait, ah ça non. En plus il claquait fort !

« Pervers… »

Dans une réaction involontaire, elle se serrait contre lui, agrippant son t-shirt comme dans une tentative de s’éloigner des fessées qu’il lui mettait. Et bordel, c’était la première fois que quelqu’un touchait son cul ! Jamais on ne l’avait punie ainsi. Et lui se permettait tout, il arrivait – en fait, c’était plutôt elle qui était arrivée – et faisait comme bon lui semblait !

Elicia ne pleurait pas de douleur, mais presque. Enfin, là, douleur et honte se mélangeaient pour former une boule de sentiments négatifs qui lui explosaient la poitrine. Quelques larmes s’échappèrent de ses yeux résolument clos, et glissèrent le long de ses joues. Elle tremblait, aussi, légèrement, redoutant chaque coup. Et enfin, il s’arrêta, et la relâcha, en lui reprenant son téléphone.

« J’vais pas voler ton précieux, t’inquiète. Va réparer le mien ou m’en acheter un autre et j’te le rends sans aucun problème. »

Hébétée, elle le regarda regagner sa place dans l’herbe, et elle se réveilla lorsqu’il se mit à utiliser le téléphone comme si c’était le sien. Quel connard. En plus, elle n’avait pas mis de code, bon sang ! Quelle idée, aussi ? Elle s’obligea à se calmer, séchant ses larmes, maîtrisant sa voix.

« T’es quelqu’un d’haïssable. »

Elle s’empêcha de lui cracher dessus et partit, l’esprit en vrac et les fesses brûlantes.

***

Moins d’une demi-heure plus tard, elle était de retour. Il n’avait pas bougé. Son téléphone non plus d’ailleurs. Elicia alla jusqu’au roux, et lui tendit un téléphone neuf, la réplique exacte de celui bousillé, sauf que… qu’il n’était pas bousillé, en fait.

« Tiens. Rends-moi le mien, maintenant. »

Elle détourna le regard, et marmonna les mots suivants :

« S’il te plaît. Et désolée pour tout à l’heure. »

Eh ! Ne vous méprenez pas. Elle disait cela pour s’assurer qu’il lui rendrait son téléphone, elle ne le suçait pas ou quoi. Bien qu’il était mignon. Ou beau. Mais ça n’avait pas d’importance. Elle soupira. Et se remémora soudain les fessées qu’il lui avait mises. Gênant. Elle rougit un peu, puis planta son regard dans l’étang, qui reflétait les quelques arbres, et le ciel bleu parsemé de quelques nuages.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Ven 28 Aoû - 3:41


Haïssable, rien que ça ! J’eus alors un petit sourire. Elle m’apprenait rien, la gamine. Je haussai même mes épaules, tout en continuant de manipuler son portable nonchalamment. La situation s’était inversée tout d’un coup. Depuis que j’l’avais fessé, j’ressentais une satisfaction malsaine. Elle m’avait charmé cette petite. Avec son minois, personne ne penserait qu’elle était aussi bien foutue. Ses tenues cachaient des trucs plutôt intéressants. Sur cette petite pensée, j’tournai ma tête vers elle alors qu’elle s’éloignait peu à peu de l’endroit, contrainte à aller m’acheter un autre portable. ‘Fin, elle pouvait toujours en aviser un surveillant ou un prof, mais ça changerait rien. J’aurai sans doute l’occasion de la retrouver et lui faire vivre des misères. D’ailleurs, j’pris soin de bien fouiller son portable pour essayer de dénicher des informations sur elle. Si jamais elle faisait la conne en rapportant tout, j’allais devenir son pire cauchemar…

***

- « Excuses acceptées. »

Elicia me faisait quoi là ? Regardez-là rougir ! A mourir de rire ! J’pris alors mon nouveau portable, le déballai avant d’avoir un sourire fin. Finalement, la gamine avait été sage. Elle n’avait pas cafté et avait gentiment payé un nouveau mobile. Mais ça avait dû lui couter la peau des fesses. Il s’agissait après tout d’une toute nouvelle version à la mode et donc très chère. Si toutes ses économies y étaient passées, elle aurait certainement un mois voire même un trimestre difficile. Là, plutôt que d’me fendre la poire, j’me mis tout d’un coup à avoir de petits remords. Des vrais. J’devais avouer que c’était plutôt paradoxal comme situation, mais j’avais été un peu trop raide. J’étais comme un vrai sanguin : J’venais de faire une connerie que j’regrettais après coup. Pourtant, lesdits remords étaient en grande partie dû au fait que j’m’étais rendu compte qu’elle était jolie, plutôt pas mal foutue, et donc une meuf que je pouvais potentiellement draguer.

L’un de mes potes m’disait parfois qu’une paire de fesses pouvait vous changer un homme. Il avait pas tort le bougre.

Du statut de petite pisseuse effrontée, Elicia était passée à celui d’une proie à foutre dans un lit en moins d’une heure. Progression fulgurante provoquée par une vulgaire fessée. Risible. J’m’étonnais moi-même parfois. Dans ma tête, c’était maintenant le grand bazar. Un imbroglio pas possible, si bien que j’me perdais en pensées. Pis, sans prendre la peine de l’avertir, j’saisis l’une des paluches de la jeune brune que j’tirai de sorte à ce qu’elle bascule sur moi. Pour ne pas changer. Mais cette fois-ci, j’l’avais bien rattrapé avant de poser son auguste cul sur l’une de mes cuisses tendues au sol. C’est en la regardant de plus près que j’en vins à m’dire qu’elle devait être encore pucelle. J’avais dans l’idée qu’elle n’était qu’une simple gosse, avec tout ce qu’elle avait pu me montrer à travers ses mimiques et différentes réactions. J’posai son téléphone dans l’une de ses mains, avant de ranger le nouveau qu’elle m’avait acheté.

- « Désolé pour la baffe. Et pour la fessée. »

Mes traits se détendirent et j’affichai un visage plus ou moins chaleureux, auréolé d’un petit sourire. J’étais absolument sincère. En mode drague aussi. Mais pour le moment, j’y allais pas à pas. Faudrait pas qu’elle pense que j’me foutais de sa gueule, ce qui n’était pas le cas. Pour être franc, c’était son excuse qui me donna le courage de m’aventurer sur cette voie encore périlleuse. Mais qui ne tente rien n’a rien, héhé. J’levai une main pour la passer sur la joue que j’avais enflammé et j’me mis à la caresser avec beaucoup de douceur comme pour me racheter et faire passer une douleur qui avait longtemps disparu. Ses fesses, elles par contre devaient être encore toutes rouges. J’y étais pas du tout allé de main morte, littéralement. Ce petit moment m’amusait intérieurement, mais j’fis en sorte de ne rien montrer. J’voulais pas griller mes chances assez minces alors qu’il m’semblait que j’tenais le bon bout avec elle.

- « Moi c’est Bryan. Et t’en fais pas, j’vais te rendre l’argent que t’as déboursé. J’t’inviterais même à un resto si t’acceptes de me pardonner, héhé. »

Taiseux ? Oui. En présence d’une jolie femme bien sous toutes ses coutures ? Pas moyen.
Revenir en haut Aller en bas
Elicia Fawkes
Elicia Fawkes
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Elicia_zps8bzcjtaz
142
24/08/2015
Deuxième année
Hétérosexuelle
Japonaise / Australienne

Personnage
N# de Chambre: A11
Disponibilités:
Relations:

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Ven 28 Aoû - 10:38

Voilà, tout était rentré dans l’ordre. Elicia soupira de soulagement, et était impatiente de se casser d’ici, mais il lui manquait encore quelque chose. Son portable. Elle se demandait ce qui clochait, pourquoi il ne lui rendait pas son téléphone, et surtout, pourquoi ses yeux brillaient autant ? Mais elle abandonna ces réflexions, se disant qu’il admirait son nouveau jouet, et qu’il n’avait pas l’envie, ou le temps, de lui porter attention, et donc de lui rendre son portable. Elle leva les yeux au ciel, et s’apprêtait à lui rappeler qu’elle était toujours là, quand il la tira par la main.

« Eeeeh ?! »

La demoiselle se retrouva posée sur lui. Comme ça, sans qu’elle ne comprît pourquoi. Attendez, il la claquait, la fessait, pour ensuite la prendre sur lui ! (mauvais choix de mots, je sais.) Il abusait un peu, quand même ! Elicia se demanda si ce n’était pas une manière de pouvoir la frapper encore plus, puisqu’elle était juste devant lui, sous ses yeux, à porté de main et de tout. Si c’était ça, le garçon était bien un vicieux.

Mais non. Il lui rendit son téléphone. La jeune fille le récupéra avec une joie non dissimulée, et allait s’en aller sans plus attendre, mais il s’excusa, lui causant un grand trouble. Elicia ne comprenait plus rien. C’était quoi, ça ? Il l’humiliait pour ensuite s’excuser ? C’était un grand malade ! S’il était désolé de ce qu’il avait fait, autant ne pas le faire. Elle le regarda, sceptique, mais dû avouer – avec une certaine inquiétude – qu’il semblait plus ou moins sincère. Pas de quoi rassurer, ah ça non, il était plutôt louche ce bonhomme.

La jeune fille ouvrit la bouche pour lui demander de la relâcher, envisageant en même temps de crier à l’aide, quand il leva la main. Elle sursauta et eut un mouvement de recul, craignant qu’il ne la frappât. Ok bravo coco, tu as réussi à l’effrayer de tes mains, en l’initiant aux coups et à la douleur.

Mais ce fut quelque chose d’infiniment plus doux qui lui fut prodigué. Une caresse. Lente et presque tendre. Elicia jeta un coup d’œil au roux qui ne retirait pas sa main de sa joue, comme pour se faire pardonner. Bonne technique, elle devait l’avouer, parce qu’elle se sentait presque domptée. Et puis, elle ne pouvait s’empêcher de lui pardonner, elle était comme ça Elicia. Toujours à accepter les excuses – peut-être un peu tard parfois – et jamais à en vouloir vraiment à quelqu’un. Même si ce quelqu’un venait de lui claquer le cul et les fesses en public.

« Moi c’est Bryan. Et t’en fais pas, j’vais te rendre l’argent que t’as déboursé. J’t’inviterais même à un resto si t’acceptes de me pardonner, héhé. »

M’enfin, elle était encore sceptique, la demoiselle, alors elle se mit à tourner et à retourner l’offre dans tous les sens. Ce Bryan était bien trop louche ! Mais s’il la remboursait et qu’il l’invitait à manger quelque part… Cela semblait plutôt bien. Même si manger avec un connard comme lui l’inquiétait un peu. Enfin, ça pouvait être une bonne occasion pour lui de se racheter. Et puis, il ne semblait pas vraiment mauvais non plus. Un peu – beaucoup – salaud, mais pas totalement.

Elicia haussa les épaules avec un petit sourire.

« Je te pardonne. Mais si tu crois que j’oublie ce que tu as fait, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Puis c’est con ! Frapper pour ensuite s’excuser. T’as le sang chaud, c’est ça ? Il faudrait que tu apprennes à te contrôler, des fois. »

Elle aurait pu continuer encore longtemps, à parler et à parler, mais elle s’arrêta là. Inutile de noyer le rouquin sous les mots dès la première rencontre, qui d’ailleurs, semblait prendre une tournure intéressante.

« Enfin, t’as intérêt à m’emmener dans un endroit pas trop bizarre. Je n’ai pas envie de me retrouver à côté de quelqu’un qui zieute les gens avec un sourire d'obsédé. »

Elle avait pris cette expression un peu inquiète, celle de la jeune fille sans défense et en danger, mais elle la troqua très vite pour une face souriante, et elle eut un petit rire. Bon, elle se méfiait encore de Bryan, mais elle devait dire qu’il n’était pas mal. Et puis, ses coups de sang bizarres, elle pourrait les supporter – et fuir si besoin. En plus, leur position actuelle était plutôt… agréable, si on excluait le fait qu’ils venaient à peine de se rencontrer. Mais il faut dire que les coups donnés suivis des excuses avaient sûrement aidé au rapprocher. Au moins un peu.

« Par contre, mon avis sur toi n’a pas changé. T’es toujours un enfoiré. Et un pervers. »

Elle lui offrit un sourire malicieux, et enchaîna.

« Même si t’as un peu remonté dans mon estime. Sinon, enchantée Bryan ! Tiens, j'en connaissais un, c'était un parfait petit con. Heureusement, quand j'ai déménagé, je n'ai plus entendu parler de lui, j'étais tellement soulagée ! »

Elicia avait au moins le mérite d’être quand même bien franche.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Ven 28 Aoû - 18:52


- « Héhé ! T’es marrante quand même toi ! »

Résumons l’affaire en quelques petites phrases : Elicia veut bien me donner une seconde chance, mais n’oublie pas ce que j’lui ai fait. Pour elle, j’suis qu’un putain de pervers et un connard invétéré avec lequel elle a presque appris la dureté de la vie. Et elle n’a pas vraiment une bonne opinion des Bryan, qui globalement la font bien chier comme il faut. Pas mal. Petite, un peu naïve sur les bords, mais plutôt franche. P’être un peu trop ? M’enfin, pas d’quoi me gêner pour ma part. J’aimais bien les gens de son calibre. Si l’on omettait son côté un peu concon, elle était parfaite. Conne parce que la vie était pleine de surprise et qu’elle était encore dans sa cage dorée à penser que tout le monde était gentil. J’ne l’avais pas vraiment été avec elle et même si j’prenais sur moi de me rattraper (En grande partie pour son cul, ne nous mentons pas) il y avait pire que moi dans cette école. M’enfin, elle verrait bien le tout de ses propres yeux.

- « Un endroit pas trop zarb ? On t’invite dans ce genre d’endroits d’habitude ? Tu penses qu’il n’y a pas de pervers ou des voyeurs même dans les endroits chics ? »


Ouais parce que là, j’avais envie de savoir. Elle avait titillé ma curiosité et me rendait on n’peut plus bavard que d’habitude. Vu son air un peu trop « Kawai » de tout à l’heure (Aaaah, ces japonais et leurs mots franchement douteux !) faut croire qu’elle avait eu des expériences pas forcément reluisantes. Dans ce pays, des pervers en manque, il y en avait en masse. Des « Lolicons » aussi. On avait beau présenter le Japon comme une contrée pacifique et accueillante, qu’il s’avérait parfois plein de vices et de tordus en fait. Mentalement, je m’imaginais bien un gros porc reluquer les formes naissantes de cette gamine en bavant presque. Tableau dégueulasse, mais amusant. J’me mis alors à sourire, tout en la regardant. Elle avait l’air d’être un concentré d’innocence, de gentillesse mais surtout de naïveté. Pas de doutes possible : Elle devait être encore pucelle pour être gênée par le regard insistant de quelques pervers.

Tiens, en parlant de pervers…

- « Pour toi, j’suis un pervers, c’est ça ? Dans ce cas, tu aurais p’être dû fuir, non ? »

Mon côté un peu sombre faisait doucement surface. J’avais une folle envie de la fourvoyer, cette gamine. ‘Fin, ça s’limiterait seulement au cul, sans plus. J’étais pas non plus un connard fini qui l’utiliserait pour autre chose. J’avais pas tellement ce kif comme certaines personnes. Du coup, pour l’effrayer un peu, j’posai une paluche sur son arrière-train avant de commencer à le caresser, un peu comme j’l’avais fait avec sa joue tout à l’heure. Sans gêne, encore. De toute, il n’y avait personne dans les parages. La seule spectatrice notable de la scène que nous jouions était la nature. « Qu’est-ce qui m’empêcherait là de te faire ce que les gens avec des sourires obsédés rêvent de te faire, hein ? » Ma voix fut soudainement douce. Légèrement inquiétante, comme si elle annonçait quelque chose de mauvais. De très mauvais. Intérieurement, j’m’amusais et je prenais également la pleine mesure de son fessier bien rebondi.

- « Tu l’as dit non, que j’suis un enfoiré et un pervers… »


Soudain, j’la fis basculer au sol à même l’herbe, avant de me coucher carrément sur elle. J’entremêlai mes doigts aux siens, écrasai mon torse contre sa poitrine acceptable, avant de suspendre mon visage à quelques centimètres au-dessus de celui d’Elicia. Elle pouvait sentir mon souffle chaud se précipiter contre sa peau laiteuse et élastique ; mais surtout voir mes mirettes légèrement orangées qui fixaient les siens avec une lueur inquiétante. Pour une fois, les rôles étaient inversés et j’avais fait en sorte de ne pas bousiller nos téléphones. J’approchai mes lèvres des siennes comme si je voulais l’embrasser, mais j’ne fis que les effleurer avant d’finir par m’lever, sourire moqueur aux lèvres. J’m’époussetai rapidement, avant d’me pencher pour la soulever et ainsi la hisser sur ses jambes. Là-dessus, j’passai une main amicale sur sa tête que j’me mis à caresser comme un maitre le ferait avec son toutou, presque…

- « J’déconnais, haha ! Tu devrais faire gaffe, Elicia. Donne pas trop rapidement ta confiance aux gens. T’auras appris des trucs aujourd’hui, héhé. »
Revenir en haut Aller en bas
Elicia Fawkes
Elicia Fawkes
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Elicia_zps8bzcjtaz
142
24/08/2015
Deuxième année
Hétérosexuelle
Japonaise / Australienne

Personnage
N# de Chambre: A11
Disponibilités:
Relations:

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Ven 28 Aoû - 20:38

Hmm… Si elle avait déjà été amenée à fréquenter des endroits louches et mal famés ?

« Bon, c’est vrai que même dans les endroits chics, il y a des gens un peu bizarres, mais beaucoup moins que dans les lieux plus… étranges. Puis j’y suis déjà allée, oui. Enfin, parfois, j’en pouvais plus d’être seule, alors j’accompagnais des gens dans les endroits qu’ils aimaient bien. Du genre, parc à minuit, quartiers mal famés à tout moment de la journée et restaurants plutôt douteux… C’était un peu inquiétant, parfois, mais bon. »

Elle s’apprêtait à dire « mais j’avais des amis qui me protégeaient » mais non. Elle n’avait pas oublié la désastreuse fois où on l’avait lâchée dans une impasse « pour lui foutre la trouille et bien rire, mais pas pour être méchant, ah ça non », et que des personnes peu recommandables s’étaient ramenées. Elle leur avait échappé en leur distribuant des billets de vingt, mais c’était une expérience assez marquante. Maintenant, elle en riait.

Bon, là, elle riait plus trop vu que Bryan se mettait à lui toucher les fesses. C’était rien, encore, mais beaucoup pour elle ! D’accord d’accord, on l’avait déjà pelotée, ce n’était pas nouveau, mais un presqu’inconnu ? Jamais ! Elicia rougit, puis blêmit en entendant les paroles du roux. Et de nouveau, rougit alors qu’elle se faisait coucher dans l’herbe. Elle ne quittait pas le visage de Bryan des yeux, tout en tentant de garder son calme. Ça va aller, il va pas faire ça, on est dans un endroit extérieur et y’a plein de gens autour. Elle jeta un bref coup d’œil aux alentours. Il n’y avait personne.

Elle ferma les yeux alors qu’il approchait son visage du sien. Oh bon dieu qu’allait-il faire ? De nouveau, elle se mit à paniquer, essayant de se dégager, toujours en vain – ça devenait une habitude. Mais qu’est-ce que je vais devenir ? Dans sa tête, elle se passa un court-métrage. D’accord, il allait la violer, lui faire un enfant, soit elle avorterait, soit elle le garderait, et puis elle sera traitée de pute mais ça ne sera pas grave puisqu’elle déménagera, épousera un homme riche et bien mieux que Bryan et vivra une belle vie.

Wow, débordement d’imagination. Elle sursauta en retrouvant ses esprits, alors qu’il effleurait ses lèvres des siennes. Alors qu’elle appréhendait la suite, il se releva, et la remit sur ses pieds. Un peu hébétée, elle le laissa lui tapoter la tête – non mais il la prenait pour un chien ou ? – puis passa une main sur son visage un peu rouge, encore. Puis elle se rendit compte qu’il s’était bien foutu de sa gueule, alors elle le fusilla du regard – surtout pour la forme. Elle lui donna un coup de poing sur le torse – et elle ne réussit qu’à se faire mal à la main.

« Ça, c’est pour la peur que tu m’as flanquée ! Et pas besoin de me dire que je n’ai pas de force et que ça ne t’a pas fait mal, je le sais ! »

Elicia eut un soupir un peu tremblant, encore sous le choc. Elle lui renvoya un sourire errant sur ses lèvres, mais pas tout à fait bien dessiné.

« Mais tu vois ? J’avais pas raison de me méfier de toi, puisque tu ne m’as rien fait, au final. Peut-être qu’au fond, t’es quelqu’un de bien. »

Naïve enfant. Dans ses yeux, la jeune fille se repassait la scène qui venait de se jouer. Elle se disait que si ça avait été quelqu’un d’autre, elle n’aurait eu aucune chance. Que ça n’aurait pas été une leçon, ni une blague. Sa bouche se tordit un instant en une expression un peu effrayée, puis elle se mordilla la lèvre en se frottant les yeux. Hors de question qu’elle pleure encore. Même si c’était vraiment flippant, ce qu’il venait de faire.

« Tu fais souvent ça ? Plaquer les gens à un tronc d’arbre, puis les gifler, puis les fesser, et enfin leur foutre la trouille de leur vie en leur faisant croire que tu vas abuser d’eux ? »


Le ton de sa voix était plus amusé qu’autre chose, et si elle en voulait encore à Bryan, elle l’avait en partie pardonné. Douce et gentille enfant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Lun 31 Aoû - 0:14


- « Il m’arrive d’faire chier ceux qui me font chier, ouais. Du coup, peu importe la méthode… »

J’eus un sourire. Pour moi, c’était tout à faire naturel de rendre les coups, peu importe la façon de faire. Et par coups, j’entendais pas forcément des coups physiques. C’était un peu comme cette gosse devant moi quoi : J’avais cru qu’il s’agissait d’une p’tite chieuse qui n’avait rien d’autre à faire que de m’emmerder, ce pourquoi j’m’étais pas gêné pour lui faire rembourser mon téléphone. Il aura finalement fallu qu’elle s’excuse pour que j’comprenne qu’elle n’était pas forcément une mauvaise gamine et qu’elle n’l’avait pas fait exprès. D’aucuns croyaient à tort que j’étais un pur connard, surtout à cause de mon physique intimidant et de mon air plus ou moins taciturne. Faut dire que j’faisais rien non plus pour démontrer le contraire et que l’image qu’ils avaient d’moi n’mee faisait ni chaud ni froid. J’étais d’toute façon en dernière année et c’était pas maintenant que j’allais m’casser les couilles pour ça. Pour ce que ça vaut…

- « Quelqu’un de bien hein ? J’en sais trop rien. P’être bien. Mais c’est pas toi l’indécise ? Un coup j’suis un connard, un coup, j’suis un mec avec un bon fond. »


C’était amusant de voir son jugement. Jugement ponctuée par une franchise toujours aussi déroutante, sinon. Elle m’impressionnait un peu, pour une gamine qui n’avait pas l’air de savoir encaisser les coups, ni même d’en donner. J’étais pas certain qu’elle fasse long feu, ici à Burning Gold, sauf si elle était déjà bien entourée et bien protégée. Mais ça, ça restait à voir. Si ça avait été le cas, Elicia aurait pu, à défaut de rameuter des adultes de l’administration, revenir avec ses potes pour régler le problème. Enfin, sur ce point, tout était une question de mentalité. D’un seul coup, je commençais à avoir de l’affection pour ce p’tit bout de femme, en plus du fait que j’avais un faible évident pour son cul. J’avais bien envie de lui foutre encore une fessée, rien que pour le fun de la chose. Elle était également marrante, il fallait l’avouer. Comme quoi, avoir des remords et se remettre en questions, ça fait parfois pas d’mal.

- « M’enfin, toujours est-il que tu me fais un minimum d’effets… »

J’n’avais pas pu m’empêcher de revenir sur la raison de mon changement soudain. Son corps, ses fesses plus particulièrement. Du coup, j’la plaquai une nouvelle fois contre moi, avant de me remettre à lui tripatouiller grassement le derrière. J’étais maintenant certain que j’pouvais la foutre dans mon pieu sans trop de ‘blems. Son optimisme était presque sans égal. Si elle avait été capable d’me pardonner et d’ne pas prendre la fuite depuis, il n’y avait plus de raisons pour que j’doute. J’pouvais procéder comme d’habitude : A faire du rentre dedans et à voir les résultats. Sur le court terme, il n’était pas dit que j’ai des revenus positifs, mais j’étais pas forcément pressé pour la piner. Du reste elle ressemblait à un fruit vert que j’allais prendre plaisir à voir mûrir avant de m’en délecter. Cette pensée, aussi perverse que presque poétique m’fit rire. La vue de l’étang au loin me donna même une p’tite idée, brusquement.

- « Même si pour l’heure, tu apprendras que le connard qui est finalement un type bien peut avoir l’idée de faire quelques crasses… »

L’idée que j’venais d’avoir était assez marrante, même si j’étais persuadé que la jeune femme plaquée contre moi et dont j’tripatouillais les fesses bien rebondies ne serait pas de cet avis. J’m’amusai même à lui foutre une claque dessus, encore, avant d’la choper dans mes bras, tel un preux chevalier avec sa princesse. Sauf que là, c’était l’pseudo connard et la petite ingénue qui allait faire les frais d’une soudaine envie de farce. Et puis, l’air de rien, j’me mis à marcher tranquillement en direction de l’étang. Nul besoin de courir, même si l’objectif était plus que clair là : La jeter dans la flotte. Ce que j’fis une fois au bord de l’eau. Avant d’me mettre à me marrer comme un gros con. C’était puéril, mais ça m’faisait du bien : Si à mon sens, l’remboursement était tout à fait normal au vu des résultats de ses actes et les baffes méritées vu de son impolitesse, cette blague constituait un peu une vengeance vis-à-vis de mes chutes qu’elle avait occasionnées.

- « Alors, Elicia, l’eau est bonne ? » Qu’avais-je fini par lui demander, sous un p’tit rire nerveux.
Revenir en haut Aller en bas
Elicia Fawkes
Elicia Fawkes
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Elicia_zps8bzcjtaz
142
24/08/2015
Deuxième année
Hétérosexuelle
Japonaise / Australienne

Personnage
N# de Chambre: A11
Disponibilités:
Relations:

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Lun 31 Aoû - 10:49

« M’enfin, toujours est-il que tu me fais un minimum d’effets… »

Elle leva les yeux vers lui, étonnée. Quoi ?

« C’est pour ça que tu m’as mis des fessées, sale pervers ! »

Elle avait un sourire un peu hésitant sur les lèvres, elle ne savait pas s’il plaisantait ou pas, s’il se foutait de sa gueule, ou quelque chose de semblable. Ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait des compliments du genre, mais c’était toujours aussi surprenant, et puis, flatteur aussi, elle ne pouvait pas le nier. Elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit qu’elle fut de nouveau plaquée contre Bryan. Ça devenait une habitude… Du coup, ça ne la gênait plus trop – enfin, toujours un peu, fallait l’avouer – et elle le laissa faire, jusqu’à ce qu’elle sentît ses mains sur ses fesses. En fait, il ne plaisantait pas. La façon dont il la touchait l’embarrassait quand même beaucoup, et si au départ elle tentait de se dégager, elle renonça vite.

« Laisse-moi, bordel ! »

Toutes ses idées sur Bryan se mélangeaient. Il avait prouvé qu’il n’était pas un connard, mais à présent, qu’est-ce qui pouvait bien l’empêcher d’abuser d’elle alors qu’elle était de nouveau dans son étreinte ? Ce mec est difficile à cerner… Elle frémit sous les caresses qui étaient empreintes d’une certaine brutalité, puis eut un double cri. Un lorsqu’il lui mit une claque – sur les fesses – et une autre lorsqu’elle décolla de terre.

« Quoi ? Lâche-moi ! Ah non, non, non ! Pas l’eau ! Pas ça ! AU SECOURS ! »

En plus, ce connard y allait tranquillement, alors qu’Elicia tentait de se sortir de ce pétrin. Elle criait et riait en même temps, pas tellement effrayée. Enfin, elle savait nager, et puis, une baignade, c’était pas la mort. Sur le moment, ça excitait son cœur alors elle paniquait un peu. Puis, dans un éclair de lucidité, elle songea à son téléphone resté dans sa poche. Elle réussit à l’extirper de là, et le lança dans l’herbe, alors qu’ils atteignaient le bord de l’étang. Elicia ferma les yeux, attendant la rencontre avec l’eau.

SPLASH.

La jeune fille avait crié alors qu’elle s’était faite lâché par Bryan, mais l’eau l’avait ensuite rendue muette. Elle toucha le fond de ses pieds – fallait dire que l’étang était pas si profond – et remonta. Elle creva la surface et cracha de l’eau, tout en reprenant son souffle, tandis que le jeune homme riait aux éclats. Elicia passa une main sur son visage pour y dégager l’eau, et ouvrit les yeux, trempée de la tête aux pieds, et du pantalon aux sous-vêtements.

« Alors, Elicia, l’eau est bonne ?

- FERME-LA, STUPIDE ROUQUIN !
»

Elle hésita entre le rire et la colère, puis ce premier l’emporta. Elle se mit à rire aussi, se rapprochant sur bord. Mine de rien, elle se hissa sur l’herbe. Elicia gouttait de toute part, les cheveux collant à sa peau, tout comme ses vêtements. Malgré tout, elle fut en un bond à côté de Bryan, et le tira en direction de l’étang, profitant de la surprise – qui ne devait pas être très très surprenante non plus – pour le pousser. Elle avait eu le réflexe de retirer le téléphone de monsieur de sa poche pour l’envoyer à côté du sien, dans l’herbe. Elle réussit donc à le pousser, mais la main du roux enserrait son poignet – le vicieux – alors, entraînée par la masse de l’homme, elle tomba dans l’eau. Une seconde fois.

« PUTAIN NON ! »

Elle refit surface, de nouveau, riant et crachotant. Bon, ça ne la dérangeait plus, vu qu’elle était déjà trempée.

« T’as de la chance ! Si j’avais été en blanc, ton téléphone n’aurait pas survécu. »

Puis, réfléchissant trois secondes, elle se demanda si, en signe de représailles, il n’allait pas venir la noyer. C’était une possibilité qui devait être prise en compte. Elicia, toute souriante et lumineuse de joie, se mit à reculer, s’éloignant ainsi de Bryan.

« Tu vois, j’ai pensé à toi ! Donc, hm, on est quittes, hein ? »

La jeune fille savait qu’elle n’avait aucune chance de lui échapper, alors elle tentait de… négocier ? De limiter les dégâts en lui pointant les bons côtés de ce plongeon dans l’eau.

« Au fait. Bryan, l’eau est bonne ? »

Et elle afficha un grand sourire, une lueur satisfaite dans le regard. Elle n’avait pas pu s’en empêcher.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Dim 6 Sep - 2:02


- « T’as vraiment du cran, gamine… » Qu’avais-je dit en émergeant doucement de l’eau.

Sérieux, j’l’avais pas vu venir celle-là. Et le pire, c’est que j’avais même pas pu réagir au tout dernier moment. Définitivement, cette gamine n’avait pas froid aux yeux. Ou alors, elle ne savait pas jauger ses propres limites dans une situation pareille. En temps normal, j’me serai énervé. C’était clair et net dans ma tête. Ceci dit, sur l’instant, j’pouvais clairement pas faire mon grincheux. Elle m’plaisait pas mal et j’avais pas envie de perdre bêtement des points si j’voulais avoir la chance de la foutre dans mon pieu. Aussi avais-je eu un soupir, avant de m’redresser complètement. J’étais trempé jusqu’aux os et pas qu’un peu. C’est pas que j’kiffais pas la flotte, mais j’pensais pas que ma p’tite crasse pouvait se retourner contre moi comme ça. C’était à la fois con et ironique comme situation. Vraiment. J’finis donc par arborer un sourire avant de quitter lentement l’étang dans lequel j’étais encore debout.

- « Mais ouais, elle est bonne. Très bonne. »


J’avais eu envie de finir ma phrase par un « comme toi », mais ça ferait clairement pas classe. Question vanne bien placée, j’pouvais repasser. Qui plus est, ça m’évitait d’être traité une énième fois de porc, même si elle m’faisait plus marrer qu’autre chose quand elle m’insultait et quand elle s’énervait. Lorsque j’arrivai enfin sur la terre ferme, j’retirai automatiquement mon haut, sans gênes, que j’me mis aussitôt à essorer. Elle pouvait mater à loisir mon corps bien sculpté, mais surtout les tatoos en tout genre que j’avais un peu partout sur ma peau. Après avoir débarrassé mon haut de l’eau, je l’utilisai pour essuyer mon visage un minimum. Vu que c’était déjà mouillé, plus le choix. Par contre, elle n’avait pas tellement le luxe de faire comme moi, sans quoi elle dévoilerait un peu de tout. Enfin… Elle n’avait même pas besoin. Par mes soins et par les siens, la vue était devenue encore plus belle, haha !

- « Joli poitrine. J’aime mieux les gros culs, mais t’as quand même une sacrée paire de nibards. »

P’tite pique pas bien méchante. Mais fondée, pourtant. Ses fringues mouillées à souhait moulaient tellement bien son corps qu’on pouvait clairement pas passer à côté de ses formes. Elle était définitivement bien foutue. Pas dans l’excès comme j’les aimais bien, mais assez pour m’faire tourner un peu la tête. J’eus donc un sourire de tordu en la reluquant ouvertement. Là, j’avais envie de lui palper le derrière, mais j’en avais bien assez fait comme ça. Faudrait pas que j’abuse des bonnes choses avec elle, alors que j’ne l’avais pas encore conquise comme il se doit ; même si j’avais remarqué qu’elle avait un degré de tolérance assez élevé. Et on en revenait à la même chose : Elle était trop gentille, trop naïve. Ça m’peinait presque de voir une personne pareille, mais bon, il y avait de tout dans l’monde, comme on dit. Et puis, ça m’profitait clairement. Une salope aurait essayé de me mener par l’bout du nez.

- « Pour le resto, c’est râpé dans l’immédiat. J’irai pas comme ça… »


C’était clair et net. Et j’étais sûr qu’Elicia aussi ne voudrait certainement pas se pavaner de la sorte. Quoique… Niveau grain de folie, on n’faisait pas mieux, à mon sens. Elle était bien timbrée à sa façon, la gamine. Mais peu importe. Sur le moment, c’était mort. J’pressai une dernière fois mon habit avant d’l’enfiler fissa. J’passai une main lasse dans ma tignasse rousse, avant de me diriger vers mon appareil que j’chopai et que j’rangeai. Après avoir réfléchi quelques secondes, j’partis récupérer celui dont l’écran était pété. Si on l’changeait, j’pourrais toujours l’utiliser. M’enfin, en plus du remboursement que j’avais promis, ça allait me faire un sacré paquet d’argent presque parti en fumée. Mais c’était pas trop grave. Malgré mes embrouilles avec l’vieux, j’avais pas de problèmes d’oseille. Jamais. J’devais être l’un des gosses les plus riches de ce bahut plutôt spécial, même si j’préférais ne pas m’en vanter.

Manquerait plus que j’sois poursuivi par des faux-culs en plus des petites pisseuses que j’me coltinais bien souvent.

- « Alors, on l’reporte ce déjeuner ou t’as une idée à m’soumettre, Elicia ? »
Revenir en haut Aller en bas
Elicia Fawkes
Elicia Fawkes
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Elicia_zps8bzcjtaz
142
24/08/2015
Deuxième année
Hétérosexuelle
Japonaise / Australienne

Personnage
N# de Chambre: A11
Disponibilités:
Relations:

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Mar 8 Sep - 21:56

Elicia eut un soupir de soulagement alors qu’elle vit Bryan sortir de l’eau, sans vouloir la noyer au fond de l’étang. Elle le suivit du regard, amusée, et ne put détacher ses yeux de lui lorsqu’il retira son t-shirt trempé. Elle se mordilla la lèvre, ses pommettes prenant une couleur rosée, presque rouge, et détailla son torse, puis descendit son regard sur son ventre. C’était impressionnant. Et ça pourrait faire saliver les plus gourmandes.

« Joli poitrine. J’aime mieux les gros culs, mais t’as quand même une sacrée paire de nibards. »

Elicia, qui était en train de remonter sur la terre ferme, faillit retomber dans l’eau pour la troisième fois. Elle parvint à se remettre sur ses deux pieds, toute dégoulinante d’eau, et immédiatement, elle jeta un coup d’œil vers le bas. Bon sang. Même si c’était pas blanc, ça n’empêchait en rien à ce pervers roux de l’examiner autant qu’il le voulait. C’était limite on voyait toutes les coutures de son soutien-gorge.

La jeune fille surprit le regard de Bryan et tout de suite, elle croisa les bras sur sa poitrine, le regard farouche. Mais d’un côté, ça la flattait, fallait l’avouer. Elle soupira en avançant vers lui, lentement, sentant l’eau couler partout sur son corps, sous ses habits trempés. Heureusement qu’il ne faisait pas froid et que le Soleil brillait, sinon elle aurait commencé à grelotter.

« Alors, on l’reporte ce déjeuner ou t’as une idée à m’soumettre, Elicia ? »

L’interpellée eut un sourire satisfait. Elle aimait bien quand les gens qu’elle venait de rencontrer prononçaient son prénom. Ça lui faisait plaisir, c’était comme… l’accepter, pour elle. Puis elle réfléchit. Non, elle n’irait nulle part dans cet état-là. Et lui non plus, elle supposait. Elicia soupira.

« Comme tu nous as trempé jusqu’aux fesses, on ne peut pas aller faire quelque chose, pour le moment. Alors… Vu que c’est de ta faute, tu dois m’accompagner jusqu’à ma chambre, puis jusqu’à la buanderie après ! Comme ça, j’aurais l’air moins con si je suis avec toi. »

Elle s’en fichait, en vérité, de l’impression qu’elle pouvait donner. La jeune fille voulait juste le promener un peu partout. Puis, elle se remit à réfléchir. Ça allait être trop compliqué de le traîner comme ça dans le pensionnat. Aller à un seul endroit serait mieux, dans cette situation.

« Juste, avant… »

Elle eut un grand sourire, tout en s’approchant de lui, récupérant son téléphone reposant dans l’herbe. Elle déverrouilla l’écran, puis s’accrocha au bras de Bryan en éclatant de rire.

« SELFIIIIE ! »

Elle prit la photo, et se recula de quelques pas, examinant rapidement le résultat.

« Ça me fait des souvenirs, lança-t-elle pour seule explication. »

Elle garda son téléphone à la main, vu que c’était assez compliqué de le glisser dans une poche trempée.

« Attends trois secondes. »

Elle se mit dos à lui, retira son haut, l’essora du mieux qu’elle put, puis le remit, grimaçant un peu. Elle s’étira ensuite, récupéra son téléphone, qu’elle plaça tout de même dans sa poche – tant pis s’il était un peu mouillé – et fit signe à Bryan.

« Allez, joyeux compagnon ! Laisse-moi monter sur ton dos, que j’admire du paysage ! »

Et elle éclata de rire, enthousiasmée, comme une grande gamine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Mar 15 Sep - 22:07


- « C’est mort. »

Monter sur mon dos ? Elle pouvait rêver. J’voulais bien la pécho et tout, mais j’étais pas forcément enclin à passer ses petits caprices. ‘Fin, elle pouvait juste rigoler sur le coup, mais même malgré ça, c’était mort de chez mort. Manquerait plus que j’fasse la nourrice, tiens. Trop gamine cette fille. A un tel point d’ailleurs que j’me demandais si elle avait vraiment dix-huit balais, parce que sérieux, elle ne les faisait pas du tout. Tant au plan physique que mental. Bon, j’avoue que le coup du selfie m’avait fait un peu sourire, mais pour le reste, boarf. Même son côté pudique consolidait mes impressions. Pas besoin de se cacher après tout ce que j’avais fait, j’avais vu et tout. Quoique.

- « Pour ce qui est du reste, j’te suis où bon te semble. Faut croire que j’te dois au moins ça. »


J’avais pas tellement le choix. Du coup, j’attendais qu’elle décide maintenant de la nouvelle destination pour lui emboiter le pas. L’idée ne m’gênait pas tellement non plus, même si j’aurai préféré prendre la route de ma chambre pour me changer moi aussi. Mais honneur aux femmes comme on dit. L’seul bémol dans l’histoire, c’était les petites pisseuses que j’allais croiser si jamais on se dirigeait comme prévu vers les dortoirs des filles. D’ailleurs, c’était pas interdit d’accès aux mecs ? Faut dire qu’en quatre ans ici, j’y avais jamais mis les pieds. Pour me taper une gonzesse, il m’suffisait la plupart du temps de l’inviter dans un hôtel ou tout simplement de la trimballer jusqu’à la mezzanine nord.

- « On y va non ? »


Plus qu’à attendre qu’elle daigne bouger son cul.

- « Ah, et j’te préviens. On risque d’penser que t’es ma nouvelle conquête si on nous voit ensemble. »

Bon, elle était gratos, celle-là, mais si ça pouvait la dissuader de s’afficher avec moi vers son dortoir, ça nous arrangerait bien. En fait, ça l’arrangerait elle sur tous les plans : Elle éviterait très certainement de passer pour une pauvre cruche (Ou pour une pouffiasse) en plus des sanctions qui allaient pleuvoir sur elle si jamais on savait qu’elle avait sciemment invité un gars dans sa chambre. D’mon côté, ça m’gênait pas trop. J’étais en 4ième année, j’avais plus rien à prouver et j’en avais vu des choses. Même si on me punissait, ça n’irait certainement pas jusqu’à l’exclusion, donc. Mais là, on allait bien voir si Elicia avait de la jugeote ou s’il ne s’agissait que d’une meuf stupide qui ne savait pas mesurer les risques.
Revenir en haut Aller en bas
Elicia Fawkes
Elicia Fawkes
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
(F) Pensionnaire ▲ Deuxième Année
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Elicia_zps8bzcjtaz
142
24/08/2015
Deuxième année
Hétérosexuelle
Japonaise / Australienne

Personnage
N# de Chambre: A11
Disponibilités:
Relations:

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty
Sam 19 Sep - 18:20

Oh ce con.

Elicia perdit cet entrain qui la poussait à faire des folies, sans cesse. Elle soupira, le regard irrité. Non, tant pis, il ne semblait pas emballé par l’idée d’une promenade dans le bâtiment ! Elle haussa ensuite les épaules, désormais désintéressée.

« Je pense que tu ne mérites même pas ma présence, toi ! T’es vraiment pas drôle… »

Il était un peu trop rigide sur ce coup-là. La jeune femme leva les bras et s’étira avec un petit gémissement, percevant un petit craquement dans son dos. Elle était un peu raide, mais là n’était pas le problème. Elle voulait vite rentrer pour prendre une douche, vu qu’elle ne se sentait plus très propre à présent… A qui la faute, on s’demande !

« Puis t’es si réputé que ça ? T’es vu comme un coureur de jupons ? Le genre de mec qui emmène une fille différente chaque soir pour bien profiter d’elle, et l’ignorer le lendemain ? »

Elle n’était pas bête, Elicia. Mais elle lui fit un grand sourire, comme s’il n’y avait rien de grave dans ce qu’elle venait d’énoncer là. Pourtant, ça ne lui plaisait pas tellement. Elle se disait que c’était pour ça qu’il voulait faire la paix avec elle, mais… d’un autre côté, elle espérait quand même qu’il voulait juste être « ami » avec elle, et pas pour de sales raisons. Elle voulait être perçue autrement que comme un simple objet avec lequel s’amuser ! Mais elle lui laissait la chance de faire ses preuves. Et puis, elle l’aimait bien, malgré tout ce qu’il avait fait. Vulgaire et violent, en plus d’être flippant, mais bon.

« Enfin, si tu ne veux pas t’afficher avec moi, dommage ! On se verra une autre fois. »

Au fond de ses yeux, un éclair passa. Bon sang, elle était vexée Elicia. Et puis elle se rendit ensuite compte de ce qui pourrait lui arriver si elle débarquait avec ce rouquin dans le dortoir des filles. Ouh là, mauvaise idée en fait. Elle n’imaginait pas la réaction de Lilly – bien qu’elle aurait été sûrement très drôle.

Elle se tourna vers Bryan, laissant glisser son regard sur son t-shirt qui était quand même bien collé à son corps, puis elle agita la main en prenant la direction du pensionnat. Inutile de s’attarder s'il ne voulait pas d'elle, puis Elicia allait bientôt se mettre à grelotter si elle ne se changeait pas rapidement.

« Putain je vais tremper les couloirs avec toute cette eau…, laissa-t-elle échapper à voix basse, jetant un coup d’œil à ses habits. »

Et elle soupira, avant d’afficher une expression plutôt joyeuse. C’était une bonne journée qui venait de se passer là. Et puis, au moins, sa baignade dans l’étang lui avait appris qu’elle avait pied et que l’eau avait une odeur assez étrange, quand même.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

STRIKE ! [w/ Bryan Matfield] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
STRIKE ! [w/ Bryan Matfield]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Burning Gold :: Étang & Espaces Verts-