[Fini] Aventures et langue qui fourche || PV Lilly White

L’heure est grave. En voulant lancer un sors de protection sur l’un de tes nouveau parchemin ta langue a fourchée et le sors n’as pas pu être lancé correctement. Jamais une telle erreur ne s’était produite auparavant. Jamais. Alors tu as paniquée, tu t’es rassurée puis tu t’es remise a paniquée. « Et si jamais ça m’étais arrivée en pleine purification ? » Catastrophe. La situation était critique, et c’est donc pour cette raison que tu as décider de t’emparer de tes livres de notes ou sont stockée toutes les incantations que tu te dois de connaître sur le bout des doigts. Il est vrai que tu avais étais négligente ces dernières semaines et que tu avais bien pu sauter deux ou trois séances de répétitions mais cette erreur que tu venais de commettre t’avait remis les idées en place. «  C’est de ma faute. »

Te voici donc en route pour les salles désaffectée que tu affectionnes tant. En effet, la mezzanine nord étant presque toujours déserte elle constitue un endroit parfait pour pouvoir réciter ses sors a voix haute sans être interrompu par tel ou tel énergumène de passage. Tu arrive devant l’une des ancienne salle de classe d’ont tu ouvre la porte d’un grand geste de la main, tenant toujours ton gros livre sous le bras. Tes pas ce dirige maintenant vers les gros rideaux qui cachent les volets. Hors de question de travailler dans le noir. Une fois la lumière rétablie tu te saisi de la fameuse page de l’incantation ratée puis te met a la réciter, rapidement, lentement, les yeux fermer, en faisant le mouvement du bout du doigts, a l’envers aussi mais dans ta tête cette fois. Une bonne quinzaine de minute pour chaque sors et ton quota devrais être bon. Enfin c’est comme ça que ça se passe en temps normal, si tu n’es pas interrompue bien sûr.

Bien sûr, ces séances de révisions personnelles sont non seulement importante mais ont en plus le mérite de te faire passer du temps au calme. Parce que oui, le pensionnat est loin d’être l’endroit le plus calme du monde surtout si on prend en compte tes activités de chasseuse de yôkai. Alors c’est bien, ça te fait faire le point sur la journée et te permet de te préparée mentalement aux journées qui t’attendent pour le reste de la semaine.

Seulement voilà. Tout ne ce passe pas toujours comme prévu.

C’est donc alors que tu entamais l’une de tes dernières incantations, qui est aussi l’une des plus dures, que tu te fais interrompre en sursaut par l’une de tes camarades de classe qui semble aussi excitée qu’un enfant le jour de noël.

« Qu’est-ce que… »

Pas le temps de finir, la voici qui ce met à te parler vite vite et puis beaucoup beaucoup aussi. Pas vraiment habituée a te retrouver dans ce genres de situations tu cligne des yeux puis regarde autour de toi avant de te rendre compte que, non, il ne s’agit pas d’un rêve et que, oui, tu vas devoir lui répondre d’une voix faible.

« Euuuuuh…..je…… »

Ne suis pas habituée à expliquer ce que tu fais là ? Pas du tout même, a vrai dire c’est bien la première fois que tu tombe sur quelqu’un s’intéresse a ce que tu fais et ne semble pas traumatisé a la simple écoute de tes incantations. Alors du coup tu rougis et retrouve ton attitude de lycéenne timide que peut de gens ont déjà vu.

« Euh non c’est pas vraiment de la magie en fait…. »

Magie ? A bien y réfléchir c’est vrai qu’elle a dit magie ? Mais enfin, ça n’as rien a voir avec de la magie, rien du tout, niet, nada. La purification de démons c’est bien plus que ça, bieeeen plus. Tu reprends un peu plus échauffée

« J’étais en train de réviser mes incantations purificatrices. C’est loin d’être de la magie, c’est beaucoup plus sérieux. Sans ça on serais envahie de yokai, tu sais ? J’étais en train de m’assurée que je connaissais tout par cœur. …Enfin tu dois sûrement trouver ça bizarre. »

Comme tout le monde.

Pas besoin d’être voyant pour comprendre ce qu’il ce passait dans la tête de cette fille et ça avait l’air de réfléchir dur, c’est pourquoi tu la laissa faire le point dans sa tête en silence. Après tout tu savais pertinemment qu’interrompre le flux de penser d’une personne pouvait être dangereux. Dans ton cas en tout cas. Soudain la voici qui s’agite la voici devant toi, prenant la parole une nouvelle fois tout en te serrant vivement les mains. Un flot de paroles t’envahissent une nouvelle fois et c’est tout juste si tu as le temps de comprendre quoi que ce soi a par « je te dois la vie en fait »

« Huh, je… »

Une nouvelle fois, pas le temps de répondre, de retour dans ses pensée visiblement perturbée par la découverte de tes activités pas très secrètes, la voilà bientôt qui ce met a verser une larme avant de ce remettre a parler étonnement plus lentement.

Cette fois-ci c’est à ton tour d’organiser tes esprits, pas facile à suivre cette conversation décidemment. Après un instant a la regarder droit dans les yeux (cette mauvaise habitude ne te quitte vraiment pas, hein ?) Tu te décide finalement a prendre la parole a ton tour.

« Oui, je combat les démons en sorte… Tu connais la légende de Kintarô ? Eh bien je m’assure juste que son travail soi perpétré jusqu'à maintenant…euh…et merci ? C’est bien Lilly ton prénom ? Eh bien si ça peut te rassurée, je trouve que j’arrive plutôt bien a faire mon travail même si c’est vrai qu’un coup de main m’aiderais bien de temps a autre hihi…Ah je m’appelle Céleste…enchantée. »

Tu te surprend à être plus bavarde que d’habitude tiens donc, faut croire que ta camarade a réussi a te faire oublier ta timidité avec son caractère aussi explosif.

Sa réaction provoque un blocage chez toi. De l’aide ? A vrai dire tu n’y avais jamais vraiment réfléchit mais, après tout, il était vrai que dans la légende le grand Kintarô rencontre des partenaires de la justice sur sa route. Mais, dans ce cas tout suis la voix indiquée et encore mieux ça t’allégerais de beaucoup dans ta quête. Des étoiles naissent dans tes yeux alors que tu regarde tour a tour Lilly puis ses mains serrant encore tes épaules puis recouvre finalement l’usage de la parole

« Oui, je serais très heureuse si tu pouvais m’aidée. »

Tu lui adresse un franc sourire comme on en voix pas souvent venant de toi puis reprend un peu confuse

« Euh, je suis sûre que tu te débrouillera très bien si je te donne ça, tiens. »

Sur ces mots tu te retourne vers la table ou ce trouvent tes notes encore éparpillées un peu partout puis saisi ton sac et en sors une pochette contenant dix parchemins protecteurs que tu traîne toujours avec toi.

« Si tu veux, tu peux juste mettre ça sur le front des gens auxquels tu tiens pour qu’ils soient protégés pour toujours… Je vais t’en mettre un aussi, comme ça tu seras immunisées contre les démons. »

Et voici la protection placée en bonne et dû formes.

Comme a chaque fois que tu lui dit quelque chose, comme d’habitude tu attends que son tourbillons émotionnel ce calme pour lui répondre le plus posément possible. Tu fronce les sourcils lorsque la blondinette change radicalement d’attitude et commence a ce morfondre dans son coin.

« Tu ne m’interromps pas le moins du monde. Si j’étais en train de me battre contre un démon tu peut être sûre que jamais je ne me serais arrêtée pour te répondre plus tôt. »

Tu croises les bras et fixe sur elle un regard sérieux comme pour lui faire comprendre que son inquiétude n’avait pas lieu d’être.

«   J’étais en train de repeter mes incantations parce qu’un peu plus tôt je me suis, hm, trompée dans ma formule et cela ne m’est jamais arrivé avant. J’ai donc décider de venir ici pour m’assurée que ça n’arriverais plus. »

Tu marquas une pause puis poussa un soupir. Aucun doute ça n’arriverait plus, la sécurité de notre monde était en jeu tout de même.

«  …Si tu veux, je peux te laisser regarder mes notes. Après tout on est coéquipière maintenant. »

Tu lui tendis la main pour l’invitée a prendre place a côté de toi puis te souvins de son inquiétude vis-à-vis de ton parchemin protecteur.  

« Ah, et ne t’inquiètes pas pour ça. » L’un de tes doigts pointait son front. «  Il te suffira de le retirer pour prendre ta douche et de le remettre après. En général l’eau repousse les démons donc il n’y a pas de risques. En revanche il faudra que je t’apprenne l’incantation pour renouveler l’effet… »

Ca ne serais pas très compliquer, heureusement, il s’agissait de l’une des incantations de base.

Tu finis pas être gagnée par l’enthousiasme de ta nouvelle partenaire et t'agitait maintenant a ton tour. Cela n'avait pas vraiment de sens quand on y pensait bien, deux filles, plutôt mignonnes et bien tenues par dessus tout, s'agitant et criant presque a l'idée de frapper du démon, ça avait le mérite d'être original. Enfin peu importait, Lilly semblait très intéressait et cela te suffisait a ton bonheur, toi qui avait l'habitude d'être la cible des moqueries de tes camarades pour tes penchant vers le surnaturel.

«  Oui, exactement, il y'as plusieurs types de démons ! Ils en existent même de différents au sein d'une même famille. Et pire encore, il en existe des différents en fonction des Pays et des régions dans lesquels ils ce trouvent ! N'est-ce pas merveilleux ? Chaque incantation est différente en fonction du démon. Il existe même des incantation qui ne correspondent qu'as un démon en particulier, souvent les djinn égyptiens ou encore les démons issus de rites sataniques que les occidentaux usent tant. Et c'est pareil pour les sors de protection, il en existe plusieurs mais celui que tu devras apprendre est le plus rependu et donc le plus utile. »

La, tu fis une pause pour reprendre ton souffle puis repris de plus belle, le regard plein d’étoiles et tremblant presque d'excitation tant le sujet t’intéressait.

« Chaque sors de protection agit différemment en fonction de la personne qui l'active. Par exemple je sais que le mien, fonctionne de façon a ce que dès qu'un yôkai m'approche trop prêt il commence a émettre une chaleur et je sais que je suis menacée, si après le yôkai tente de l’attaquée il émettra une lumière qui le fera fuir ! Je me demande ce que fera le tien. Il faut que tu dise chaque syllabe très distinctement, tu peux prendre ton temps, il ne faut surtout pas que ta langue fourche parce que sinon l'effet serait catastrophique. Enfin, j'ai confiance en toi, tu peux le faire, pas vrai ? »

Tu lui tendis ton carnet puis lut la formule a voix haute pour lui montrer comment faire. C'était un japonais peu utiliser de nos jours mais tout de même compréhensible pour toute personne le parlant couramment. Tu lui montra également qu'elle devait tenir le parchemin entre son index et son majeur pour que le tout soi parfait. Tu finis ta démonstration sur comment appliquer le parchemin sur la personne a protéger puis te tut afin de la laissée ce concentrée.

Tu avait joins tes mains ensemble inconsciemment. Un sourire rayonnant sur le visage, tu la regardait prononcer avec attention chaque syllabe de chaque mot de chaque phrase. Tu sentais bien qu’elle avait du mal, après tout ce n’était pas un exercice facile. Lorsqu’elle arriva a la fin de la formule elle saisi le parchemin et te le colla sur ton front qui n’en possédait pas jusqu'à présent. Tu te mis immédiatement a l’applaudir puis prit ses mains entre les tiennes et prit joyeusement la parole, mélangeant de temps a autre ton français avec ton anglais sous l’effet de l’excitation

« C’était parfait, bravo, bravo ! Tu t’en es vraiment bien sortie pour une première fois, je suis tellement heureuse ! Je suis sûre que tu pourras apprendre plein de formules très rapidement. »

Tu avais l’impression d’avoir assister a la naissance d’un nouveau héro et rien que ce simple fait te rendait particulièrement heureuse.

« Oh, de rien, de rien, ahah »

Tu lui lâche les mains et te met à te frotter les yeux. La journée t’avait étonnement fatigué, l’énergie inépuisable de Lilly y étant probablement pour quelque chose. Dans tout les cas, la journée arrivait maintenant à sa fin et il était temps pour toi de mettre un terme a cette rencontre.

« Bien sûr, tiens. Tu m’appelle ou me sms quand tu veux ! »

Tu sortis une feuille et lui écrivit ton numéro puis ramassa tes affaires avant de te tournée vers elle une nouvelle fois.

« Malheureusement, j’ai encore beaucoup de choses à faire et je me dois de partir, maintenant. Je suis heureuse d’avoir fait ta connaissance ! A demain ! »

Tu ouvrit la porte puis pris finalement la route.