SHADOW OF THE NIGHT.

Tout dégringola à l’âge de 6 ans, le jeune homme vivait dans ce qu’on appelle « la richesse ». Avec un père qui était propriétaire de sa propre entreprise, l’argent ne manquait pas et une mère comme la sienne donnait toujours une bonne impression. La famille Barton étaient reconnu sur toutes les lèvres à Brooklyn, c’était une famille riche, une famille puissante, une famille qui dépensait toujours pour un oui ou un autre. Ils avaient quatre voitures de luxes, deux maisons ressemblantes à des manoirs, un énorme chalet dans les montagnes, ils avaient des chevaux de courses et un jet privé. C’était une grande vie de jet-set comme beaucoup de gens voudraient avoir. Mais avec autant d’argent, les problèmes arrivent rapidement. Pendant que la femme dépensait jour après jour dans les boutiques les plus coûteuses, le père jouaient aux jeux d’hasard et s’amusait à faire des paris sur les chevaux de courses. Il n’avait que 6 ans, il avait tout ce dont il désirait ; professeur particulier, une piscine dans le sous-sol, un terrain de basket à son nom dans le parc près de l’école, une voiture – bien qu’il n’est pas le permis, c’était pour plus tard, disaient-ils. Alors quand les hommes vêtu de noirs débarquèrent devant la maison afin de venir saisir les biens de la famille et en les jetant à la rue, Skylar fut beaucoup trop jeune pour comprendre.

Qu’est-ce qui se passait dans sa vie? Pourquoi ils n’avaient plus le droit de mettre les pieds dans la maison, dans l’autre maison aussi. Pourquoi c’était un non maintenant quand il désirait un jouet ou encore de la nourriture trop bonne à ses papilles. Trop jeune pour comprendre que ses parents, avec leurs idées de grandeur, venait de mettre son avenir en danger. Il devait maintenant voir ses parents que le soir, quand ceux-ci revenaient du travail. Sa mère dégageait une aura de déprime et buvait de plus en plus, pendant que son père comptait les comptes en allant dépenser l’argent sur Chance ou encore Sabot d’or. Pourtant, à chaque fois les choix de l’homme n’étaient pas les bons et ils se retrouvaient encore plus dans la merde et sans le sous. À l’adolescence, Skylar entra dans la crise. Une crise importante qui fit comprendre à ses parents qu’il en avait marre de bouffer dans les poubelles, de dormir dans une boite de carton. On ne connait pas la misère tant que nous n’avons pas combattu un rat pour un morceau de fromage périmé. L’homme promis à son fils de faire des efforts, pendant que sa mère les quittait après avoir trouvé un homme beaucoup plus riche.

Les deux hommes se retrouvèrent seuls, mais ils furent décidés. Le père trouva un emploi grâce à un homme qu’il venait de rencontrer. Ils se lièrent d’amitiés rapidement et décidèrent de partir une compagnie de poissonnerie, mais comme à New York la compétition n’était pas aussi importante, l’homme décida d’inviter les deux autres dans son pays natal ; le japon. Skylar refusa la première fois, hors de question qu’il quitte New York pour vivre chez les jaunes, mais son père l’obligea, de toute façon il n’avait que treize ans et il n’était pas encore en droit de choisir pour lui-même ce qui était bien pour lui. Même si son père n’avait fait que de mauvais choix. Ils quittèrent New-York et les choses n’allèrent pas pour le mieux. Une fois au Japon, l’homme et son père eurent beaucoup de mal à trouver une personne qui accepterait de leur donner un coup de main. Les portes se fermèrent tous à leur nez, certains se moquèrent d’eux et cela continua de détruire le moral du paternel. L’associé quitta l’idée en laissant le père seul avec son fils de quatorze ans, qui lançait des regards sombre à son père.

Au final, ils allaient encore vivre sous les ponts du japon. Une vie de merde, dans une vieux conteneur à déchet, le froid et la pluie qui rendait toujours la vie plus difficile … L’homme trouva un emploi dans une usine, mais comme ce n’était plus son pays, le salaire était risible. Heureusement, l’homme trouva finalement une école pour son fils, une école qui ne demandait rien … Pas un sous, que dalle. Skylar sauta sur l’occasion en abandonnant son père derrière lui, sans même un dernier regard. L’homme en fut attristé, si son fils ne l’aimait plus aujourd’hui, c’était de sa faute, il le savait. Mais un père reste un père et voir son enfant prendre le large avait toujours quelque chose de blessant. À l’école, la vie de Skylar ne fut pas des plus facile, sa première année fut même pénible pour le jeune homme qui avait du mal à faire comprendre ce qu’il désirait aux japonais, bien que ceux-ci parlaient anglais, c’était avec un accent et c’était difficile. L’ambiance à l’école lui plaisait, mais pas toujours.

Avec le temps, le garçon compris comment fonctionnait la roue à Burning Gold, il commença à mentir sur ce qu’il était réellement, sur le fait que son père était un riche américain venu implanter son entreprise au Japon. Il volait et s’appropriait beaucoup de chose, empruntait de l’argent sans jamais le remettre. Plus il grandissait et plus sa popularité en faisait autant. Si le jeune homme était petit et maigre à l’époque de son arrivé, ce n’était plus du tout le cas à présent. Grand, musclé, il s’arrangeait toujours pour obtenir ce qu’il désirait, peu importe ce que c’était : argent, sexe, alcool, toit, nourriture… Il trouvait le moyen. Encore aujourd’hui, il fonctionne de cette manière. Pour l’instant, il ne cherche pas à savoir si un jour, quelqu’un découvrira le secret, il vit et s’en sort très bien. Il reçoit des nouvelles de son père, lui envoie un peu d’argent quand c’est possible. Il travail par-ci, par-là quand c’est nécessaire et il vit là où le vent l’amène chaque soir.